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Michaël Rangla, Professeur de Hokuno Dojo Aïkido

Michaël Rangla, à droite, lors d’un stage à Lyon

Passionné depuis tout petit par la culture japonaise, c’est naturellement vers une discipline issue de ce pays que je me suis tourné lorsque j’ai décidé de commencer un art martial.

A mes débuts en 2011, quelques mois passés au sein de mon premier dojo FFAB m’ont convaincu sur ma passion pour cet art martial. Cependant, je restais plus dubitatif sur la cohérence de l’enseignement qui y était dispensé.

Les passages de grade, constitués d’aller-retour en roulade avant ou de techniques à réaliser mécaniquement, ressemblaient plus à quelque chose de rigide et de typiquement occidentale loin du côté traditionnel et authentique que je recherchais. Le rôle du professeur était celui d’un bureaucrate ou d’un professeur d’EPS réduit à cocher les cases d’une liste pré-établie pour juger de la maturité de ces élèves et pouvoir ainsi juger de la progression de ses élèves.

C’était là une des premières et plus importante leçon selon moi : le choix de son professeur est primordial en aïkido (et dans n’importe quel art martial d’ailleurs). C’est lui qui est et restera votre guide dans votre pratique tout au long de votre parcours.

Comment progresser dans un quelconque art martial si les bases qui vous sont inculquées ne sont pas les bonnes ? Derrière chaque bon aïkidoka se trouve, selon moi, un bon professeur.

C’est lors de mes études à Lyon que j’ai par la suite rencontré mon professeur Marie Burdin, élève de Michael Levy Neumand. En suivant son enseignement au sein de son dojo durant plus de 6 ans, j’ai pu apprendre les bases de l’aïkido traditionnel. J’ai à cette occasion découvert l’EPA-ISTA.

Marie Burdin, Professeur de Lyon Centre Aïkido

C’est là que la notion d’aïkido traditionnel et le principe « Un maître, un dojo » a réellement pris un sens. Loin des nombreuses dérives sportives qui m’avait déplu ailleurs, j’ai beaucoup appris. Les rencontres et la pratique aux côtés de personnes aux profils très différents m’ont fait énormément progresser. La diversité des pratiquants et de leurs parcours constituent la plus grande richesse de l’aïkido. Mes années passées au sein du Lyon Centre Aïkido m’ont également conforté dans mon choix de l’enseignement d’Alain Peyrache Senseï au sein de l’EPA-ISTA.

Alain Peyrache Senseï, fondateur de l’EPA-ISTA

C’est en me nourrissant de ce que chacun de mes partenaires d’aïkido partageait avec moi que j’ai aiguisé ce qui aujourd’hui constitue ma pratique de l’aïkido.

Aujourd’hui de retour sur mon île natale, La Réunion, je m’applique à enseigner l’aïkido traditionnel, un art martial dont la pratique est synonyme de remise en question permanente et constitue une source d’enseignements inépuisable. Chacun a sa place et apporte par ses « forces » ET ses « faiblesses » quelque chose au sein du dojo.

Alors peu importe votre âge, votre condition physique et votre expérience dans les arts martiaux, sachez que vous pouvez vous lancer dans la pratique de l’aïkido . Un peu de bonne volonté, c’est tout ce dont vous avez besoin pour venir assister à un de nos cours ! 🙂

Le mot du professeur

« Hommes, femmes, enfants, jeunes et moins jeunes, tous se retrouvent selon moi dans l’aïkido traditionnel. La richesse même de cette art martial repose dans la diversité des profils et dans le parcours de chacun. Rares sont les arts martiaux où les forces et les différences de chacun sont vues comme des richesses. Plus l’on pratique avec différents profils, plus l’on apprend et mieux l’on sait gérer les situations. »